Journal du mercredi 9 mai 2001 (Montcuq) :
Le départ de Cahors s’est fait dans une brume qui donnait au mythique pont Valentré un air fabuleux. On dit que celui qui passe Cahors tiendra le coup jusqu’à Saint-Jacques. Voilà donc un pas décisif de franchi dans mon périple. Une inquiétude demeure cependant : je prends toujours régulièrement des anti-inflammatoires (Celebrex) car souffrant toujours d’une douleur aux talons au départ et à l’arrivée de chaque étape. Celle-ci disparait dès que les muscles sont chauds mais revient curieusement en fin de journée. A 5 kilomètres de Lascabanes pour la pose déjeuner j’ai retrouvé Aurélie et Jany la québécoise avec son joli accent de là-bas. Avant de repartir, j’ai laissé un nouveau message d’encouragement pour Chantale et Marie-Claire. Lascabanes est un très joli village dont le gîte est très prisé des pèlerins. J’y ai retrouvé l’équipe des stéphanois comme la plupart de mes compagnons de chambre de Cahors. J’ai poursuivi seul jusqu’à Montcuq dans ce paysage vallonné du Quercy Blanc et les champs de colza en fleur. A Montcuq tout les hébergeurs étaient complets et j’ai bien cru que j’allai passer ma première nuit dehors. J’ai fini par trouver une chambre (pas très propre) chez l’habitant, un vieux monsieur veuf depuis six mois. Compte tenu de ces difficultés, j’ai pris mes dispositions pour demain à Durfort-la-Capelette et après-demain à Moissac.
Je pense à mon étoile chérie qui me manque alors je la sers fort dans mon cœur.