Journal du samedi 2 juin 2001 (Najera) :
Ce matin dès le départ j’ai senti que l’étape me serait pénible. Réveil difficile, courbatures, cors aux pieds et cette ampoule toujours à vif.... Rien, dans ces conditions ne pouvait en effet laisser espérer une belle balade et ce ne fut pas le cas. Le chemin monotone et poussiéreux se contentait de longer la voie rapide N120 qui relie Logroño à Burgos. Le temps m’a paru long et, la plante des pieds s’échauffant sur ce terrain sec et dur, les derniers kilomètres sont devenus un calvaire qui s’est terminé à l’hostal San Andrès en bordure de nationale. Les chambres Dieu merci étaient très confortables. Le patron très amène qui était venu à notre rencontre avec son 4X4 nous a libéré du poids de nos sacs sur le dernier kilomètre. Ce fut très appréciable. J’ai passé le reste de la journée dans le motel en espérant soigner ma maudite ampoule.