Journal du vendredi 4 mai 2001 (Livinhac-le-Haut) :
Je suis parti de Conques après la bénédiction des pèlerins où nous étions une quarantaine. Cette cérémonie avait quelque chose d’émouvant dans cette chapelle de l’abbatiale. Le départ de l’étape se fait sur un sentier sinueux et en pente abrupte jusqu’à la chapelle Ste Foy. Il y a là une jolie vue sur la vallée et la tradition veut que l’on y sonne la cloche, ce que j’ai fait malgré le caractère acrobatique de l’exercice : la corde à tirer était à 3 mètres du sol. On pouvait alors espérer une réponse depuis le village de Conques mais je n’ai rien entendu ! Le ciel était menaçant mais j’ai été épargné jusqu’à Decazeville. Mais à partir de là, ce fut la radée jusqu’à Livinhac : deux heures de marche sous la pluie. Trouver un gîte s’avérait ensuite aussi difficile que le prévoyaient les rumeurs de la veille. Après un pique nique frugal sur la place du village je me suis mis en quête d’un hébergement et j’ai fini par trouver une chambre d’hôte à la Magnanerie chez Alain Robertson dont l’accueil était des plus chaleureux. Il est maintenant nécessaire de réserver la veille et c’est avec grand peine que j’ai trouvé un hôtel pour demain à Figeac et le surlendemain à Cajarc.