Journal du mardi 15 mai 2001 (Condom) :
La douleur de la veille n’a pas disparue, elle était même plus aigüe dès le départ. L’étape était longue, mais j’ai gagné quelques kilomètres en coupant le GR par des chemins de traverse. Chaque pas était devenu douloureux et les descentes de véritables tortures. Ce matin nous avons vu pour la première fois les Pyrénées à l’horizon. J’ai interprété cela comme un signe d’encouragement : les montagnes me tendaient les bras ! Vu mon état à l’arrivée, je pense faire l’étape de demain en voiture pour me reposer et soigner cette nouvelle tendinite. Il va me falloir retenir la leçon, car cette épreuve j’aurais pu l’éviter si j’avais été moins...prétentieux en présumant de mes forces sur l’étape Moissac-St-Antoine. J’ai fait une nouvelle connaissance aujourd’hui : Denise une canadienne qui m’a dit qu’elle avait eu elle aussi ce genre de tendinite et qu’elle avait disparue au bout de 5 jours. J’espère que ce sera le cas pour moi aussi.